Après s’être installés et avoir monté nos tentes, le lendemain nous entamons notre exploration avec les experts et bénévoles sous des rayons de soleil ardents, en plusieurs équipes, nous nous mimes au travail, peu de secteurs ont été épargnés. Mais la nature commence à se régénérer que ce soit en ce qui concerne les habitats, que la biodiversité végétale et animale : espèces pionnières, espèces cicatrisantes. Ainsi chaque thème a été traité, observé, comparé et rédigé. Sur le plan entomologique et selon la pose de plusieurs quadras et pièges, une satisfaction scientifique et des espèces sédentaires sont les seigneurs des lieux. Cinq jours semblaient très peu et nous continuâmes nos tâches avec un soleil bien bas. En toute logique l’Archipel de la Galite est éloigné de la côte, il ne subit pas les nuisances provenant du continent. Les principales agressions sur le patrimoine sont en effet, d’après nos observations :
– L’activité de pêche qui continue visiblement à être exercée illicitement.
– La détérioration relative de l’herbier de la baie de la Galite par l’ancrage à l’occasion des mouillages forains.
– Risque potentiel de prolifération d’espèces invasives avec comme principaux vecteurs les bateaux et les ancrages.
– Notre explo avec PMT s’est avérée fort intéressante une biodiversité, des patelles ainsi que le Percnon gibbesi.
Somme toute une expédition qui a pris fin à la date prévue avec les espérances attendues.